La justice égyptienne a annoncé que 304 personnes, dont des cadres des Frères musulmans en Turquie, allaient être jugées pour leur implication dans des groupes ayant revendiqué plusieurs attentats au Caire en 2016.
Ces poursuites s'inscrivent dans le cadre d'un procès militaire, l'un des plus vastes liant les attentats armés à la confrérie des Frères musulmans de Mohamed Morsi, le président islamiste destitué en 2013 par l'armée. Dans un communiqué mercredi, le parquet a affirmé que les suspects, dont la plupart se trouvent à l'étranger, ont participé à la constitution du groupe Hasm, qui a revendiqué plusieurs assassinats et attentats au Caire et dans le delta du Nil. Depuis l'éviction de M. Morsi, des centaines de policiers et de soldats ont été tués dans des attentats jihadistes, notamment dans le nord de la péninsule du Sinaï, bastion de la branche égyptienne du groupe Etat islamique (EI).
Yémen
Neuf civils ont été tués et sept blessés par des tirs de roquettes nocturnes sur un quartier de Taëz, grande ville du sud-ouest du Yémen assiégée par des rebelles, ont indiqué jeudi des sources militaire et hospitalière.
Un premier tir provenant d'une zone tenue par les rebelles a visé le quartier "Ennour" du centre de Taëz, faisant un nombre indéterminé de tués et de blessés, a affirmé une source militaire loyaliste.
Un deuxième tir a visé le même secteur alors que des secouristes tentaient de venir en aide aux premières victimes, a-t-elle ajouté.
A l'hôpital al-Rawda, une source médicale a indiqué à l'AFP que neuf civils avaient été tués et sept blessés par les deux séries de tirs.
Taëz est encerclée depuis près de deux ans par les rebelles chiites houthis, appuyés par l'Iran, qui se sont emparés en 2014-2015 de la capitale Sanaa et de vastes territoires du Yémen, notamment dans le nord.