L'assassinat jeudi à Sfax d'un ingénieur tunisien, attribué par le mouvement islamiste palestinien Hamas à Israël, faisait toujours des remous lundi en Tunisie, où la presse déplorait une "atteinte à la souveraineté nationale".
La branche armée du Hamas a affirmé samedi que l'Etat hébreu était responsable du meurtre de Mohamed Zaouari, 49 ans, décrit comme un dirigeant du mouvement spécialisé dans le développement de drones.
Le gouvernement tunisien a indiqué dimanche que des "éléments étrangers" étaient impliqués dans l'opération et exprimé son engagement "à protéger tous ses citoyens et à poursuivre les coupables (...), à l'intérieur et à l'extérieur du pays".
Une "réunion sécuritaire" sur le dossier avait lieu lundi matin à Tunis autour du chef du gouvernement Youssef Chahed, en présence des ministres de l'Intérieur et de la Défense.
Pékin
Le gouvernement chinois a démenti lundi avoir "volé" un drone sous-marin en mer de Chine méridionale, contrairement aux accusations lancées par le président élu des Etats-Unis, Donald Trump.
Interrogée lors d'un point de presse, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a souligné que la marine chinoise avait "trouvé" la sonde jeudi dans cette zone contestée et s'en était saisi pour pouvoir l'examiner.
"C'est comme quand on trouve quelque chose dans la rue. Il faut d'abord vérifier ce que c'est avant de le rendre", a-t-elle expliqué.
Pékin a annoncé dès samedi son intention de restituer l'engin "d'une manière appropriée", sans toutefois préciser de date.
Selon le Pentagone, l'incident est survenu au moment où l'équipage civil d'un navire océanographique retirait de l'eau deux sondes à quelque 50 milles marins au large des Philippines.