Les dirigeants européens se sont accordé jeudi sur l'approche qu'ils ont choisi de retenir pour les négociations à venir sur le Brexit, s'engageant à aller vite et à rester unis pour éviter que Londres n'arrache un accord trop favorable susceptible d'inspirer d'autres départs. Présente à Bruxelles comme les 27 autres dirigeants de l'Union réunis en sommet, Theresa May a quitté la capitale belge, laissant les chefs d'Etat et de gouvernement évoquer sans elle le dossier du Brexit.
Avant de regagner Londres, Theresa May a promis à ses partenaires qu'elle lancerait la procédure de sortie prévue dans l'article 50 du Traité de Lisbonne d'ici la fin mars.
"Il est normal que les autres dirigeants puissent se préparer aux négociations comme nous nous y préparons", a dit Theresa May a des journalistes.
"Tout accord devra toutefois reposer sur un équilibre de droits et d'obligations", ont insisté les dirigeants européens coupant court aux demandes des Britanniques qui souhaiteraient conserver un accès au marché commun sans pour autant respecter les règles européennes en matière de libre circulation.
Immigration
Le parlement suisse a bouclé vendredi, après des mois de tergiversations et de débats, la mise en oeuvre de l'initiative contre l'immigration de masse, votée par le peuple suisse en 2014 et devant entrer en vigueur l'an prochain.
Les deux chambres ont approuvé vendredi le texte final, qui est considéré comme une "version light" de ce qui avait été voté en février 2014, afin de ne pas froisser l'Union européenne, fermement opposée à toute limitation de l'immigration vers la Suisse.
Les employeurs suisses qui voudront faire venir des employés européens n'auront que quelques formalités supplémentaires à remplir.
A l'origine, l'initiative contre l'immigration de masse prévoyait un système beaucoup plus contraignant avec la mise en place de quotas annuels pour les Européens voulant travailler en Suisse, pour faire baisser de façon draconienne le nombre d'arrivées.