La Cour de cassation égyptienne a annulé mardi une des deux condamnations à perpétuité prononcées contre l'ex-président islamiste Mohamed Morsi après sa destitution en 2013 par l'armée, ont indiqué à l'AFP un responsable judiciaire et l'avocat de M. Morsi.
La Cour a également annulé les peines de morts prononcées à l'encontre de hauts responsables de la confrérie des Frères musulmans, dont est issu M. Morsi, jugés dans ce procès pour espionnage au profit du Hamas palestinien, du Hezbollah libanais et de l'Iran.
L'ancien président islamiste et ses partisans sont la cible d'une répression sanglante depuis qu'il a été destitué en juillet 2013 par l'ex-chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi, qui dirige aujourd'hui le pays d'une main de fer.
En juin 2015, M. Morsi avait été condamné dans ce procès pour espionnage à la prison à vie, une peine qui équivaut à 25 années de détention en Egypte.
Mardi, la Cour de cassation a annulé cette peine et ordonné un nouveau jugement, selon un responsable de la Cour. Selon Me Abdel Maqsoud, "le verdict était entaché de vices juridiques".
Iran
L'Iran a envoyé à Oman "11 tonnes d'eau lourde" qui seront vendues à un pays tiers, montrant ainsi sa volonté de respecter l'accord nucléaire de juillet 2015 en se séparant de son surplus d'eau lourde, a déclaré mardi le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA).
Ali Akbar Salehi, cité par l'agence de presse de la télévision d'Etat Irib, a précisé qu'un pays qu'il n'a pas mentionné, "avait montré son intérêt pour acheter l'eau lourde", dont "onze tonnes ont été envoyées à Oman".
La semaine dernière, le porte-parole de l'OIEA, Behrouz Kamalvandi, avait déclaré que "des négociations" avaient lieu "avec des pays intéressés, en particulier européens" pour leur vendre le surplus d'eau lourde.
Dans son dernier rapport d'étape dévoilé la semaine dernière, l'AIEA avait attesté que Téhéran respectait bien ses engagements liés à l'accord conclu en juillet 2015 avec les grandes puissances.