Les autorités françaises ont entamé jeudi l'évacuation des 350 à 400 derniers occupants du camp de migrants de Calais, en majorité des femmes et des enfants, qui seront dirigés vers des centres d'accueil en France.
Un premier car est parti vers 08H00 GMT vers un centre d'accueil du Finistère (ouest), avec à son bord une trentaine de femmes et enfants, ainsi que deux agents du Home office britannique chargés d'étudier leur dossier de transfert vers le Royaume-Uni, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le départ de ces familles, logées dans un ancien centre aéré en lisière de l'ex-bidonville, met un point final à l'évacuation des migrants de la "Jungle" située face aux côtes anglaises, où s'entassaient encore mi-octobre 6.400 à 8.100 personnes selon les comptages.
Des exilés de toutes nationalités - Afghans, Soudanais, Erythréens, notamment - s'étaient installés là au fil des mois dans l'espoir de gagner l'Angleterre, à une trentaine de km à vol d'oiseau, de l'autre côté de la Manche.
Corée du Sud
Un scandale politique qui n'en finit pas de faire des vagues en Corée du Sud menaçait jeudi la présidente Park Geun-Hye elle-même: tout juste désigné, son Premier ministre a prévenu qu'elle pourrait faire l'objet d'une enquête.
Parallèlement, Ahn Jong-Beom, l'un de ses anciens collaborateurs, a été placé en garde à vue dans ce scandale qui implique Choi Soon-Sil, 60 ans, ex-confidente de la présidente. Il est soupçonné d'avoir aidé Mme Choi à extorquer de l'argent aux principaux conglomérats du pays, selon l'agence sud-coréenne Yonhap.
M. Ahn avait été limogé dimanche tandis que Mme Choi avait été placée en garde à vue après son retour lundi d'Allemagne, où elle avait fui en septembre. Elle fait l'objet d'une demande d'arrestation formelle pour fraude et abus de pouvoir.
Mme Park essuie la colère grandissante de l'opinion dans cette affaire. Le taux de popularité de la présidente, dont le mandat expire dans un peu plus d'un an, est au plus bas.