Une puissante explosion d'origine indéterminée s'est produite mardi matin à Antalya, station balnéaire du sud de la Turquie, faisant au moins 10 blessés, ont rapporté des chaînes d'information.
Le maire de la ville, Menderes Türel, a fait état, sur la chaîne NTV, de "10 à 12 citoyens légèrement blessés par des éclats de verre" et a estimé qu'il était "trop tôt" pour parler d'un éventuel "acte terroriste" après l'explosion qui a eu lieu dans le parking de la chambre de commerce de la ville.
Selon l'agence de presse Dogan, un véhicule a été totalement détruit et au moins quatre autres ont été endommagés.
Cette explosion survient alors que la Turquie a été secouée depuis plus d'un an par plusieurs attentats, liés à la reprise du conflit kurde ou attribués au groupe Etat islamique (EI), qui ont fait des dizaines de morts, notamment à Istanbul et Ankara.
Putsch
Le parti du président burkinabé Roch Marc Christian Kaboré a accusé lundi les pro-Compaoré d'être à l'origine de la nouvelle tentative de coup d'Etat déjouée début octobre, selon un communiqué.
Le gouvernement du Burkina a affirmé vendredi avoir déjoué au début du mois une nouvelle tentative de coup d'Etat, préparée par des membres de l'ex-garde prétorienne du président Blaise Compaoré dissoute après l'échec d'un précédent putsch en septembre 2015.
"La récente intention des soldats de l'ex-RSP (régiment de sécurité présidentielle) de s'attaquer aux garnisons militaires où sont détenus les putschistes confirme qu'il s'agit là d'initiatives coordonnées, civiles et militaires, concourant aux mêmes objectifs à savoir libérer leurs chefs détenus et restaurer l'ordre ancien", écrit le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
"En cela, (l'apparition) suspecte il y a quelques jours de leur chef suprême, Blaise Compaoré, sur les écrans de télévision n'est certainement pas un fait du hasard", poursuit le texte.