Un centre pour réfugiés en banlieue de Stockholm a brûlé dans la nuit de jeudi à vendredi, cinq jours après un autre dans la capitale suédoise, provoquant des enquêtes pour "incendie criminel", a indiqué la police.
A chaque fois les bâtiments ont pu être évacués à temps, et aucune victime n'est à déplorer.
Le deuxième incendie a éclaté peu avant 2h00 à Sigtuna, ville aisée de la banlieue nord de Stockholm, ravageant complètement le bâtiment où logeaient neuf demandeurs d'asile.
"Une enquête préliminaire a été ouverte pour incendie volontaire", a indiqué la police dans un communiqué, comme elle le fait systématiquement dans pareil cas. Elle n'a pas précisé si elle avait des éléments pour conforter cette hypothèse.
L'autre incendie avait lieu dans la nuit de samedi à dimanche, à la même heure environ, dans un quartier populaire de Stockholm, Fagersjö, où résidaient une quarantaine d'étrangers ayant acquis récemment un droit de séjour en Suède.
Séisme
L'Ouest du Japon a été frappé vendredi après-midi par un fort tremblement de terre de magnitude 6,2 suivi de plusieurs répliques, selon l'Institut de géophysique américain (USGS), mais sans provoquer de risque de tsunami, a précisé l'Agence japonaise de météo.
Ce séisme est survenu à une profondeur relativement faible de 10 km peu après 14h00 (05H00GMT) dans la préfecture de Tottori. Le trafic a été suspendu à l'aéroport régional par précaution, selon la chaîne de télévision publique NHK.
"Nous avons été durement secoués, comme jamais depuis des années", a témoigné un fonctionnaire de la préfecture de Tottori, Suminori Sakinada, interrogé par l'AFP.
"Pour le moment, les huit blessés relevés sont tous faiblement touchés", a détaillé la NHK qui a une mission d'intérêt général dans ce genre de circonstances et a immédiatement interrompu ses programmes pour les consacrer à la couverture du séisme.
"De très nombreux appels sont passés au 119 (numéro des urgences)", a signalé l'agence Kyodo.