Les autorités espagnoles ont annoncé mercredi les arrestations en Espagne, Allemagne et Belgique de cinq membres présumés d'une cellule de propagande en ligne de l'organisation Etat islamique (EI), lors d'une opération de police internationale.
Deux arrestations ont eu lieu à Barcelone en Espagne, une à Melillia au Maroc, une à Wuppertal en Allemagne et une à Bruxelles. Les cinq détenus sont accusés d'avoir voulu inciter à commettre des attentats et recruter des candidats au jihad.
L'Espagne a jusqu'à présent été épargnée par des attentats meurtriers revendiqués par l'EI, contrairement à la France voisine, touchée depuis 2015 par une série d'attaques qui ont fait au moins 238 morts.
Turquie
Environ 32.000 personnes ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête sur la tentative de coup d'Etat survenue le 15 juillet en Turquie, imputée par Ankara à l'ex-prédicateur Fethullah Gülen, a indiqué mercredi le ministre de la Justice.
Mardi, pour la première fois, les services de renseignement turc (MIT) ont été ciblés, avec le limogeage de 87 de ses membres et l'ouverture d'une enquête pour 52 d'entre eux.
Au lendemain du putsch avorté, le gouvernement a lancé une vaste purge pour se débarrasser de l'influence des membres de la confrérie de Fethullah Gülen. Tous les milieux, dont les universités, écoles, armée, police, magistrature ou sport, ont été touchés par ces procédures.
L'ex-prédicateur Fethullah Gülen est accusé par les autorités turques d'être le responsable de la tentative de coup d'Etat du 15 juillet, au cours de laquelle plus de 270 personnes ont été tuées et des milliers d'autres blessées. Exilé aux Etats-Unis depuis 1999, M. Gülen dément toute implication.