Six personnes ont été tuées dimanche dans l'ouest de Bagdad dans un attentat suicide revendiqué par le groupe Etat islamique (EI).
18 personnes ont également été blessées dans cet attentat dans le quartier d'Iskan, selon un porte-parole des services de sécurité. L'EI a annoncé dans un communiqué qu'il avait été perpétré par un Irakien ayant déclenché sa ceinture d'explosifs.
Le groupe ultraradical sunnite mène fréquemment des attaques de ce type contre des civils, surtout des chiites, et des forces de sécurité à Bagdad et dans d'autres régions. Il a notamment revendiqué samedi des attaques qui ont fait 12 morts dans la ville de Tikrit, au nord de la capitale.
Avec l'aide de la coalition internationale antijihadistes menée par Washington, les forces armées ont regagné beaucoup de terrain perdu face à l'EI en 2014 et cherchent désormais à reprendre Mossoul (nord), deuxième ville d'Irak.
Raids
De nouveaux bombardements aériens ont touché lundi les quartiers rebelles de la métropole syrienne d'Alep, où équipements médicaux et nourriture sont de plus en plus rares, a constaté le correspondant de l'AFP.
D'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), le bilan des morts a grimpé à au moins 128, en très grande majorité des civils, depuis jeudi soir, lorsque l'armée du régime a annoncé une offensive majeure pour reconquérir la totalité d'Alep.
Des "dizaines de raids" ont été menés par les avions russes et du régime à partir de minuit sur l'est de la ville contrôlé par les rebelles, d'après l'OSDH. Ils se sont intensifiés à l'aube, provoquant d'importants incendies, selon le correspondant de l'AFP.
Parmi les morts figurent 20 enfants et 9 femmes, a précisé Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH. En outre, 36 civils ont été tués dans les zones rurales de la province d'Alep, et environ 400 blessés sur l'ensemble de la province, selon lui.
Les quelque 250.000 habitants des quartiers rebelles d'Alep ne reçoivent plus d'aide de l'extérieur depuis pratiquement deux mois et sont privés depuis samedi d'eau à cause des bombardements, selon l'Unicef.
Les hôpitaux "font face à une très forte pression en raison du nombre élevé de blessés et du manque de sang disponible lié en partie à l'absence de chirurgiens spécialisés dans les transfusions", a indiqué une source médicale à l'AFP. "De ce fait, les blessés les plus sérieux sont immédiatement amputés".