L'Irak a pendu mercredi sept hommes originaires de différents pays arabes qui avaient été reconnus coupables d'appartenance au réseau jihadiste Al-Qaïda, ont indiqué des responsables.
Sept terroristes d'Egypte, de Tunisie, de Libye, du Soudan, de Palestine, de Syrie et de Jordanie, emprisonnés depuis quatre ans et condamnés à la peine de mort ont été pendus dans la prison de Nassiriyah, a-t-on déclaré. 60 autres condamnés pour des faits similaires venant du Yémen, d'Arabie Saoudite, de Syrie, d'Egypte, de Libye et d'Algérie sont toujours détenus dans la prison de Nassiriyah. Il n'est pas précisé combien d'entre eux étaient condamnés à mort.
Les derniers chiffres de l'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International publiés au lendemain de l'exécution de ces 36 hommes indiquaient que l'Irak avait procédé à 81 exécutions depuis le début de l'année.
Syrie
Les forces gouvernementales syriennes ont mené jeudi des frappes aériennes meurtrières sur des secteurs de la province de Hama (centre-ouest) récemment conquis par la rébellion, rapportent l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) et la télévision officielle syrienne.
Selon l'OSDH, au moins 17 personnes ont été tuées dans des raids effectués au cours de la nuit.
Les rebelles syriens ont annoncé mardi la prise de Halfaya, une ville-clé de la province, au cours d'une large offensive contre les forces du régime. Les djihadistes du groupe Jund al-Aqsa ainsi que les brigades de l'Armée syrienne libre (ASL) avaient déjà repris la veille des postes de contrôle des forces affiliées au régime dans le nord de la province.
Les villages au nord de Hama sont essentiellement peuplés par des membres des minorités chrétienne et alaouite.