Le principal groupe de l'opposition chiite de Bahreïn, le mouvement Al-Wefaq, a été dissous dimanche par la justice de ce petit royaume du Golfe secoué par des violences.
Le tribunal administratif de Manama a en outre prononcé la saisie des fonds de ce mouvement au "profit du trésor public", selon une source judiciaire.
Al-Wefaq était poursuivi par les autorités qui l'accusent de ne pas respecter la loi et de "favoriser le terrorisme".
Le verdict a été prononcé, selon la source judiciaire, en l'absence des avocats de la défense qui se sont retirés lors d'une précédente audience pour protester contre l'interdiction qui leur avait été faite de consulter les archives du mouvement pour bien préparer leurs plaidoyers.
Les activités d'Al-Wefaq (L'entente) avaient été suspendues le 14 juin par un tribunal bahreïni, ses locaux fermés et ses fonds gelés. Mais le ministère de la Justice réclamait la dissolution pure et simple du mouvement.
Soudan du Sud
Des 4.500 tonnes de nourriture destinée à nourrir durant un mois plus de 220.000 Sud-soudanais en détresse alimentaire, il ne reste plus rien. Pas même le hangar du Programme alimentaire mondial (PAM) de Juba, où elle était stockée.
Entre le 8 et le 11 juillet, au moins 300 personnes ont été tuées dans la capitale Juba lors de heurts entre les forces gouvernementales et les anciens rebelles. Alors que les combats faisaient rage, des combattants ont dérobé la nourriture stockée dans le hangar de l'agence onusienne.
Et quelques jours plus tard, une fois le calme revenu - mais le chaos toujours latent -, ce sont cette fois les civils qui ont poursuivi le pillage.
Le PAM - la plus importante agence humanitaire pour la lutte contre la faim dans le monde - s'est dit "indigné" par le vol de cette nourriture censée être distribuée "aux plus pauvres et aux plus vulnérables" dans un pays qui sombre chaque jour un peu plus dans la famine.