Plus de 150 personnes sont présumées mortes et qu'environ 150 autres ont pu être secourues au Sri Lanka dans deux glissements de terrain provoqués par trois jours de pluies torrentielles dans le centre du pays.
Le déluge a contraint plus de 196.000 habitants à quitter leur foyer. Trente-cinq décès ont été confirmés pour l'instant. Les efforts des sauveteurs se concentrent sur la région d'Aranayaka, 100 km au nord-est de Colombo, où trois villages ont été ensevelis mardi soir par une coulée de boue.
Un autre glissement de terrain a eu lieu à Bulathkopitiya, qui se trouve dans le même district de Kegalle (centre), entraînant la mort d'au moins 16 personnes, selon la police.
Les sauveteurs ont également porté secours à plus de 200 personnes prises au piège dans le district côtier de Puttalam, dans le nord-ouest du pays.
Migrants
Dix-huit ans de prison ont été requis mardi en Sicile à l'encontre du capitaine présumé du chalutier dont le naufrage en Méditerranée avait fait jusqu'à 800 morts en avril 2015, ont annoncé les médias italiens. La défense devait présenter à son tour ses arguments, courant juin ou juillet, devant le tribunal de Catane. Contacté par l'AFP, l'avocat de l'accusé n'était pas joignable dans l'immédiat.
Dans la nuit du 18 au 19 avril 2015, ce chalutier surchargé avait sombré au large de la Libye après avoir percuté à trois reprises le cargo portugais envoyé à son secours. Avec jusqu'à 800 morts, il s'agit du pire naufrage en Méditerranée depuis des décennies.
Parmi les 28 survivants, le Tunisien Mohammed Ali Malek et le Syrien Mahmoud Bikhit avaient rapidement été désignés comme le capitaine et son second. Mardi, le parquet a requis six ans de prison contre ce dernier.