Un policier a été tué et deux autres blessés mardi soir au Daguestan, république instable du Caucase russe, dans l'explosion de deux bombes artisanales au passage de leurs voitures, ont annoncé mercredi les autorités.
Les deux véhicules de police circulaient en direction de l'aéroport d'Ouïtach, près de la ville de Kaspiisk, lorsqu'ils ont été soufflés par une double explosion, selon un communiqué du ministère russe de l'Intérieur. Un policier a succombé à ses blessures sur place tandis que deux autres ont été blessés à divers degrés, selon le communiqué. Une enquête a été ouverte. Les incidents armés et les attaques visant les forces de l'ordre sont fréquents au Daguestan, une république voisine de la Tchétchénie devenue un foyer pour les extrémistes islamistes.
France
Un nouveau campement de centaines de migrants installé dans le nord de Paris, dont certains venus de la "Jungle" de Calais (nord), a été évacué mercredi matin, la 18e opération de ce type organisée dans la capitale depuis juin.
Sous la surveillance d'un important dispositif policier, l'évacuation des migrants, essentiellement soudanais, érythréens et afghans, s'est déroulée dans le calme. Ils étaient installés depuis environ trois semaines dans des tentes et sur des matelas, au milieu de détritus, sous une ligne de métro aérien près de la place de la Bataille de Stalingrad.
Bien avant le début de l'évacuation, les migrants, parfois avec un sac contenant leurs maigres possessions, attendaient sur les trottoirs les bus devant les emmener vers des hébergements, en région parisienne ou en province.
Selon les autorités, plus de 800 places d'hébergement leur ont été réservées. Ils doivent y être accueillis pendant un mois, le temps de commencer leurs démarches de demandes d'asile.
Ce campement avait été évacué une première fois le 7 mars. Près de 400 personnes avaient alors été mises à l'abri, mais il s'était reconstitué quelques jours plus tard.