La Cour de sûreté de l'Etat des Emirats arabes unis a entamé le procès de sept personnes, dont deux Emiratis, accusées d'avoir formé une cellule liée au Hezbollah chiite libanais, classé organisation "terroriste" par les monarchies du Golfe, a rapporté mardi la presse locale.
Un officier de police émirati est accusé d'avoir transmis au Hezbollah des informations militaires secrètes alors qu'une ressortissante égyptienne, employée d'une firme pétrolière, est poursuivie pour avoir fourni au mouvement chiite des informations sur le secteur énergétique aux Emirats, ont rapporté les quotidiens Al-Ittihad et The National d'Abou Dhabi.
Un deuxième Emirati est jugé pour avoir transmis des informations au Hezbollah sur des fonctionnaires du ministère de l'Intérieur, selon l'acte d'accusations présenté à l'ouverture lundi à Abou Dhabi du procès, qui implique aussi trois Libanais et un Irakien, selon les journaux.
RD Congo
L'organisation américaine de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a appelé mardi les autorités de la République démocratique du Congo à libérer "sans condition" deux militants de la société civile arrêtés en mars 2015 à Kinshasa lors d'une rencontre internationale.
"Les autorités congolaises devraient libérer immédiatement et sans condition deux activistes qui ont été arrêtés il y a un an" en RDC, écrit HRW dans un communiqué.
"Fred Bauma et Yves Makwambala font l'objet de fausses accusations dans le cadre d'une apparente campagne politique visant à faire taire toute voix dissidente", ajoute l'ONG.
MM. Bauma et Makwambala, âgés tous deux d'une vingtaine d'années, sont poursuivis par la justice congolaise pour complot contre le président Joseph Kabila.