Le démantèlement d'une partie du bidonville de Calais, où se concentrent des milliers de migrants dans l'espoir de passer au Royaume-Uni, a débuté lundi matin avec une forte présence policière, a constaté Reuters. La préfecture du Pas-de-Calais a confirmé avoir mis en place "un dispositif de protection des forces de sécurité pour permettre à la société qui procède au retrait des tentes et abris inoccupés d'effectuer son travail".
Lundi matin, une vingtaine d'ouvriers encadrés de policiers sont arrivés au niveau de "La Lande", le bidonville situé le long de la rocade portuaire de Calais. Environ 3.000 migrants y séjourneraient encore.
Ils ont débuté le nettoyage de la partie sud de la zone, vouée par la préfecture à être rasée, sauf pour ce qui concerne les espaces publics comme les écoles, conformément à une décision de justice prise la semaine dernière.
Les forces de l'ordre ont procédé à l'arrestation d'une personne qui voulait s'y opposer.
RDC
Deux personnes au moins ont été tuées dans la nuit de dimanche à lundi par de présumés rebelles ougandais dans le territoire de Beni dans l'est de la République démocratique du Congo, a-t-on appris de sources concordantes.
"Le village de Ntombi dans le territoire de Beni a été le théâtre d'une attaque des ADF (Forces démocratiques alliées). Deux corps viennent d'être retrouvés, décapités à la manchette", a déclaré à l'AFP l'administrateur de ce territoire, Amisi Kalonda. "Le centre de santé de ce village a été complètement pillé", a-t-il ajouté, joint au téléphone de Goma, capitale de la province troublée du Nord-Kivu. Le village de Ntombi est situé à environ 40 km au nord-est de Beni, une zone de massacres et attaques attribués aux ADF, dans le nord du Nord-Kivu.
La société civile et l'armée congolaise avancent un bilan beaucoup plus lourd de cette attaque.