Des affrontements ethniques dans un camp de réfugiés des Nations unies au Soudan du Sud ont fait 18 morts, dont deux employés de Médecins sans frontières (MSF), annonce l'organisation humanitaire dans un communiqué.
De nombreux Sud-Soudanais vivent dans des camps administrés par l'Onu depuis que le pays a plongé dans la guerre civile fin 2013 à la suite d'une dispute politique entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar. La mission de l'Onu au Soudan du Sud avait avancé jeudi soir un bilan de cinq morts et 30 blessés après les heurts intervenus la veille entre des jeunes de deux ethnies rivales, les Shilluk et les Dinka, dans le camp de Malakal. Mais MSF indique dans son communiqué que 18 personnes sont mortes et que 36 autres ont été soignées, dont 25 pour des blessures par balles.
Exécution
La branche égyptienne du groupe Etat islamique (EI) a diffusé des photos montrant l'exécution de deux hommes présentés comme des "espions" pour le compte de l'armée, qui lutte dans la péninsule du Sinaï contre une insurrection jihadiste.
La série de photos publiées jeudi soir sur Twitter montrent deux décapitations distinctes de deux hommes en civil. Le premier est présenté comme étant "un espion des renseignements militaires" et le second "un espion de l'armée". Le site américain spécialisé Site a confirmé l'authenticité des photos.
Depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en 2013, les militaires et la police sont très régulièrement la cible d'attaques jihadistes, notamment dans le nord du Sinaï, bastion de la branche égyptienne de l'EI.
Les jihadistes affiliés à l'EI ont déjà diffusé plusieurs vidéos montrant l'exécution par balle ou la décapitation "d'espions" accusés de collaborer avec les armées égyptienne ou israélienne.