Deux Yéménites, condamnés à mort pour trafic de drogue en Arabie saoudite, ont été décapités au sabre mercredi à Jizane (sud), portant à 62 le nombre des exécutions dans le royaume depuis le début de l'année. Ils avaient été reconnus coupables d'avoir introduit "une grande quantité de haschisch" en Arabie, a indiqué le ministère saoudien de l'Intérieur dans un communiqué cité par l'agence officielle SPA. Le 2 janvier, 47 personnes avaient été mises à mort en une seule journée pour "terrorisme" dans le royaume, notamment le dignitaire et opposant chiite saoudien Nimr al-Nimr, dont l'exécution a provoqué une crise diplomatique entre Ryad et Téhéran.
En 2015, 153 personnes avaient été exécutées, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels, un niveau inégalé depuis 20 ans dans ce royaume ultraconservateur régi par une interprétation rigoriste de la loi islamique.
Mexique
Au moins dix personnes ont été tuées au cours des dernières 48 heures dans la ville portuaire d'Acapulco, dans le sud du Mexique dont deux poignardées sur des plages très fréquentées, devant des touristes étrangers et locaux, a annoncé la police.
Le Mexique est confronté à une augmentation de la criminalité et de la violence depuis que des centaines d'agents de la police fédérale et de la gendarmerie nationale ont été déplacés pour assurer la sécurité pendant la visite du pape François, la sécurité étant assurée à Guerrero par l'armée et la marine.
Guerrero, un des Etats du Mexique où le nombre des homicides et des enlèvements est l'un des plus élevés du pays, est le théâtre d'affrontements entre des cartels de la drogue : Los Rojos et les Guerreros Unidos.
C'est dans cette région, l'une des plus pauvres du pays, qu'ont disparu les 43 étudiants de Ayotzinapa en 2014, probablement du fait des Guerreros Unidos et de policiers corrompus.