L'Australienne Jocelyn Elliott, kidnappée avec son mari médecin mi-janvier au Burkina Faso par des jihadistes liés à Al-Qaïda, a été libérée samedi, a-t-on appris de sources officielles burkinabaise et australienne.
Mme Elliott "a été libérée aujourd'hui (samedi), elle est arrivée sans problème au Niger. Elle a été reçue par le président nigérien Mahamoudou Issoufou", a déclaré le chef de la diplomatie burkinabaise Alpha Barry à l'AFP à Ouagadougou. "Pour l'instant on sait que son époux (Arthur Kenneth Elliott) est en vie et se porte bien", a précisé M. Barry, ajoutant que d'autres négociations vont être menées en vue de sa libération. "Nous ferons tout pour le sortir", a-t-il promis.
Le ministre burkinabé a indiqué qu'"aucune rançon n'a été payée ni de conditions posées" par les ravisseurs avant la libération de cette otage.
Migrants
Deux migrantes ont été retrouvées mortes de froid samedi soir dans le sud-est de la Bulgarie, près de la frontière turque, et leurs compagnons de voyage ont été hospitalisés, dont deux dans un état sérieux, ont annoncé dimanche des sources ministérielles et hospitalières. "Deux femmes sont décédées, l'une jeune et l'autre plus âgée. Nos gardes-frontières les ont portées dans leurs bras pour les réchauffer, mais c'est cependant arrivé, à cause du froid", a déclaré à la télévision bTV la ministre de l'Intérieur Roumiana Batchvarova.
L'une des victimes avait entre 14 et 16 ans et l'autre entre 30 et 40 ans, selon un communiqué du ministre de l'Intérieur.
Les victimes faisaient partie d'un groupe de 19 migrants clandestins que la police a découvert dans la région montagneuse de Malko Tarnovo, couverte de neige, selon le communiqué. Leur nationalité reste à établir.
Les survivants, dont onze enfants âgés de 4 à 16 ans, ont été hospitalisés avec des gelures à Bourgas, a annoncé un porte-parole de l'hôpital à l'agence Focus.