Les sunnites irakiens devraient jouer un plus grand rôle dans le processus politique dans leur pays pour empêcher l'apparition de groupes encore plus extrémistes que l'Etat islamique, a déclaré à l'AFP un dirigeant tribal vivant en exil à Riga. "Il n'y a aucun doute sur le fait que nous devons éliminer et défaire l'EI. Mais l'absence d'une solution politique, d'une réconciliation nationale ouvrira le chemin à des groupes encore plus radicaux que l'EI", a dit le cheikh Jamal al-Dhari, dirigeant de la tribu al-Zoba qui comprend des chiites et des sunnites. Le quinquagénaire a fondé une organisation, les Ambassadeurs de la paix pour l'Irak (Peace Ambassadors For Iraq, PAFI), qui se donne pour objectif de combler le fossé entre la minorité sunnite et la majorité chiite dominante. Il l'a créée l'année dernière à Riga, au moment où la Lettonie prenait la présidence tournante de l'Union européenne, espérant nouer des contacts avec des diplomates occidentaux.
Croissance
La Commission européenne a mis en garde jeudi contre une suspension de l'espace Schengen "qui pourrait avoir potentiellement un impact perturbateur sur la croissance économique". Dans ses prévisions économiques d'hiver, la Commission européenne met en exergue les risques de la fin de la libre circulation dans l'espace Schengen, remise en cause par la crise migratoire. "Une suspension plus généralisée et des mesures mettant à mal les réalisations du marché intérieur pourraient avoir potentiellement un impact perturbateur sur la croissance économique", prévient-elle.
La Commission souligne également les risques économiques liés à l'arrivée massive de réfugiés sur le territoire de l'Union européenne: "La perception de l'opinion publique face au nombre accru de réfugiés pourrait avoir un impact négatif sur la confiance économique et ainsi ralentir la consommation des ménages".
Elle appelle par conséquent à "surmonter au niveau de l'UE les défis politiques majeurs, comme par exemple la gestion des flux migratoires".