Deux policiers et deux militaires ont été tués dimanche dans deux attaques à la bombe dans le Sinaï, théâtre d'une insurrection jihadiste, ont indiqué des responsables de la sécurité. Depuis que l'armée a destitué le président islamiste Mohamed Morsi en 2013, les militaires et la police sont très régulièrement la cible d'attaques jihadistes, notamment dans le nord de la péninsule du Sinaï, bastion de la branche égyptienne du groupe Etat islamique (EI).
A l'aube, deux policiers ont été tués dans l'explosion d'une bombe déclenchée à distance au passage de leur véhicule blindé, lors d'une opération de ratissage dans le secteur de Rafah, à la frontière avec la bande de Gaza palestinienne, ont précisé les responsables. Un officier de l'armée et un soldat ont également été tués dans une attaque similaire dans la région de Cheikh Zoueid, dans le Nord-Sinaï, selon les mêmes sources.
Haïti
Une délégation envoyée par l'Organisation des Etats américains (OEA) a été reçue dimanche à Port-au-Prince par le président haïtien, Michel Martelly, sur fond d'intensification des efforts pour résoudre la crise électorale à Haïti.
Le président Michel Martelly doit quitter ses fonctions le 7 février mais il n'a pour le moment aucun successeur, les violentes manifestations contre la fraude présumée lors du premier tour le 25 octobre ayant conduit les autorités à annuler le second tour, qui aurait dû se tenir voici une semaine.
L'impasse demeure entre le gouvernement et l'opposition, chaque camp organisant des manifestations pratiquement chaque jour. Aucun accord n'est en vue pour déterminer qui dirigera le pays si Martelly quitte ses fonctions sans successeur élu.
"Les membres de la mission de l'OEA ont discuté avec le président Martelly et ils vont rencontrer des représentants des différentes tendances pour nous aider à trouver une solution susceptible de faciliter l'achèvement du processus électoral", a déclaré le ministre en charge des questions électorales.