Deux soldats ont été tués et trois autres blessés lundi, lorsque leur véhicule a sauté sur une mine posée par les rebelles, à Semdinli, zone de l'extrême sud-est de la Turquie située à l'intersection des frontières avec l'Irak et l'Iran. Ces nouvelles violences sont imputées aux rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), ont rapporté les médias locaux.
Par ailleurs, un policier grièvement blessé par des tirs dans la nuit à Nusaybin (sud-est) par "des terroristes du PKK" a succombé à l'hôpital, a annoncé le gouvernorat local.
La Turquie a lancé le 24 juillet une offensive militaire à la suite de l'attentat suicide de Suruç (sud), visant essentiellement le PKK, qui, en réponse, a rompu un cessez-le-feu en vigueur avec Ankara depuis 2013.
Depuis, les heurts et les victimes sont quotidiens des deux côtés sur fond d'une crise politique à Ankara.
Arabie Saoudite
Un général saoudien a été tué par des tirs de rebelles yéménites à la frontière, a annoncé dimanche l'agence officielle saoudienne SPA.
Il s'agit du plus haut gradé saoudien tué dans des attaques frontalières depuis le lancement, le 26 mars, de la campagne aérienne sous commandement saoudien pour soutenir le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, exilé en Arabie saoudite.
Le général Abdoulrahman Ben Saad al-Chahrani, commandant de la 18e brigade, effectuait une visite des troupes "sur la ligne de front dans la région sud quand le poste militaire a été pris sous le feu ennemi", rapporte l'agence.
Blessé durant l'attaque, le général est mort des suites de ses blessures après avoir été hospitalisé.