Les autorités tunisiennes ont annoncé, dimanche soir, l'élimination d'un "dangereux" dirigeant algérien d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), dans une récente opération sécuritaire. Le terroriste a été identifié, dans un communiqué du ministère de l'Intérieur mis en ligne, comme étant Abdelhak Dabbar, alias Haroun, tué dans une embuscade tendue, il y a une semaine, par la Garde nationale au mont Semmama, dans la province de Kasserine (Ouest), non loin de la frontière algérienne. Le communiqué décrit Abdelhak Dabbar comme "un élément extrêmement dangereux d'Al-Qaïda au Maghreb islamique et un des principaux chefs de la phalange Okba Ibn Nafaa", qui a revendiqué plusieurs attaques terroristes dans le pays.
Ce groupe cherchait à s'implanter dans la région de Gafsa (sud) et d'y installer des camps.
Tianjin
De façon inhabituelle, des médias officiels chinois dénonçaient lundi la piètre communication des responsables municipaux de Tianjin et le manque de transparence après les explosions dans la ville -- alors même que le régime verrouille l'information et que le sujet restait sévèrement censuré sur Internet. Des éditoriaux et commentaires publiés par plusieurs journaux d'Etat faisaient écho aux inquiétudes et aux frustrations des résidents et des internautes chinois, après les déflagrations géantes parties mercredi soir d'un entrepôt de produits chimiques de Tianjin et qui ont fait au moins 112 morts. Mais cette condamnation tardive et rarissime par la presse officielle ne concernait que les responsables locaux de Tianjin, chargés des conférences de presse sur la situation, et épargnait la gestion du gouvernement central.