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La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
Les parlementaires pakistanais ont approuvé mardi la création de tribunaux militaires pour accélérer les procédures dans les affaires de terrorisme en réponse à l'attaque la plus meurtrière de l'histoire du pays, perpétrée à la mi-décembre par un commando taliban dans une école de Peshawar.
Cette attaque, qui a fait 150 morts dont une majorité d'écoliers, a profondément choqué la population du Pakistan, géant musulman de près de 200 millions d'habitants qui est miné depuis huit ans par les attaques à répétition des talibans locaux en lutte contre le pouvoir d'Islamabad accusé de soutenir la guerre américaine contre le terrorisme.
A la suite de cette attaque, l'armée a intensifié ses raids contre des refuges talibans du nord-ouest du pays, près de la frontière afghane.
Syrie
Le corps d'un haut responsable de la "police" du groupe djihadiste Etat islamique a été retrouvé décapité dans la province de Daïr az Zour, dans l'est de la Syrie, a rapporté mardi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Il s'agit d'un Egyptien qui était connu comme le bras droit de l'"émir" de la force Al Hesbah dans cette province, indique l'OSDH, proche de l'opposition. On ignore qui l'a décapité. Son corps porte des marques de tortures et a été retrouvé près d'une centrale électrique de la ville d'al Maïadine.
"Nous ne savons pas si c'est l'Etat islamique qui l'a exécuté ou si ce sont des habitants du secteur ou d'autres combattants", a dit Rami Abdoulrahman, qui dirige l'OSDH.