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L'armée libanaise a interpellé l'une des femmes du chef du groupe djihadiste Etat islamique (EI), Abou Bakr al Baghdadi, ainsi qu'une de ses filles, il y a neuf jours, alors qu'elles entraient dans le nord du pays en provenance de Syrie, ont déclaré mardi des responsables de la sécurité libanaise.
Ils n'ont pas précisé le nom et la nationalité de cette femme. Le journal libanais As Safir rapporte quant à lui que l'armée l'a arrêtée en coordination avec des "services de renseignement étrangers". Elle circulait en possession d'un faux passeport, écrit As Safir, précisant que les enquêteurs l'interrogent au siège du ministère libanais de la Défense.
Un haut responsable des services de sécurité libanais a déclaré qu'elle voyageait en compagnie d'une des filles de Baghdadi, contredisant les premières informations qui faisaient état d'un fils. Des tests ADN ont été effectués pour confirmer qu'il s'agissait bien d'un enfant du chef de l'EI, a dit ce responsable.
Egypte
Le procureur général égyptien a décidé d'interjeter appel de l'abandon de l'accusation de complicité de meurtre qui pesait contre l'ex-chef de l'Etat Hosni Moubarak, a annoncé mardi le parquet. "Le procureur général a décidé de faire appel devant la Cour de cassation," de la décision du tribunal du Caire qui a blanchi samedi M. Moubarak, a indiqué le parquet dans un communiqué.
L'ancien président était jugé pour son rôle dans la répression des manifestations monstres de janvier-février 2011 ayant mis fin à ses trente années au pouvoir, et au cours desquelles plus de 846 personnes ont été tuées.
Dans le procès pour complicité de meurtres, sept hauts responsables de la sécurité, dont l'ex ministre de l'Intérieur de M. Moubarak, Habib al-Adly, ont également été acquittés.
La Cour de cassation, la plus haute juridiction dans le droit pénal en Egypte, peut maintenant soit confirmer le verdict de samedi ou l'annuler. En cas d'annulation, elle devra elle-même examiner cette affaire, selon la législation égyptienne.