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Au moins 12 personnes ont péri dimanche dans un attentat suicide visant l'enterrement du fils d'un chef tribal membre des milices anti-Al-Qaïda au nord de Bagdad, dernier épisode en date des violences sanglantes en Irak, selon des sources médicale et policière. Le kamikaze a fait exploser sa charge dans le cimetière où allait être enterré Mouzher al-Shallal al-Araki, tué dans un attentat samedi soir au nord de Bagdad, a-t-on ajouté de mêmes sources. Les funérailles avaient lieu près de Baqouba, dans le centre du pays. Les hommes de la famille Araki combattaient au sein des milices anti-Al-Qaïda, les Sahwa, créées en 2006. Les Sahwa ont été recrutées à l'origine par l'armée américaine pour combattre Al-Qaïda dans les régions sunnites et assurer la protection des oléoducs qui traversent les zones tribales sunnites, notamment dans l'ouest du pays.
Nucléaire
Les négociateurs de l'Iran et du groupe P5+1 doivent se retrouver la semaine prochaine pour travailler à la mise en oeuvre de la première phase de l'accord prévoyant la réduction du programme nucléaire iranien en échange d'un assouplissement des sanctions internationales.
L'accord intérimaire conclu le 24 novembre entre la République islamique d'une part et le groupe réunissant les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne d'autre part constitue le premier pas vers une résolution d'un contentieux vieux d'une décennie. Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Arakchi, a indiqué que Téhéran attendait des nouvelles de la haute diplomate européenne Helga Schmid. Le processus d'accord ne signe pourtant pas la fin d'années de méfiance mutuelle entre les Iraniens et les Occidentaux, comme l'a rappelé Arakchi.