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Enquête
Le parquet de Bangui a annoncé mercredi soir l'ouverture d'enquêtes judiciaires après l'arrestation d'auteurs présumés des violences meurtrières qui se sont récemment intensifiées notamment dans la capitale centrafricaine.   Selon le procureur, "la ville de Bangui est devenue le théâtre de violences de tous genres allant des braquages, des vols à main armée, aux assassinats".
"Cette recrudescence de la criminalité a été enregistrée dans plusieurs arrondissements de la ville de Bangui notamment les quartiers Miskine, Castors, et Fatima (nord)", a-t-il précisé, relevant que "les parents des victimes de ces actes criminels appuyés par une tranche mécontente de la population ont systématiquement érigé des barricades et brûlé des pneus sur la voie publique en guise de représailles". Les nouvelles autorités tentent avec difficulté depuis plusieurs mois de mener des opérations de désarmement et de cantonnement d'ex-rebelles séléka, accusés de nombreuses exactions à Bangui et en province.

Arrestation
Un militant du parti islamiste Hizb Ettahrir interdit en Russie a été arrêté à Moscou pour propagande "extrémiste" et tentative de recrutement de nouveaux membres, a annoncé jeudi le ministère russe de l'Intérieur dans un communiqué. Il s'agit d'un ressortissant du Tadjikistan, ex-république soviétique d'Asie centrale, âgé de 25 ans. Il avait été expulsé de Russie il y a quelques années mais est revenu pour "poursuivre ses activités criminelles", selon le communiqué. Le militant faisait la "propagande du parti Hizb Ettahrir, recrutait de nouveaux membres et diffusait des tracts à caractère extrémiste" dans la capitale russe, précise le ministère, ajoutant que ce dernier a diffusé des tracts à la mosquée centrale de Moscou, appelant à rejoindre les rangs du parti interdit et à lutter contre le pouvoir en place en Russie.