-
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
-
Pékin "en alerte" après la traversée du détroit de Taïwan par un navire japonais
-
Les frappes israéliennes au Liban se poursuivent: Tel-Aviv rejette un appel international au cessez-le-feu
-
Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban au lendemain d'une journée meurtrière
-
La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
Deux personnes ont été tuées et 68 autres blessées dans des affrontements samedi soir à Ryad entre des Saoudiens, dont des policiers, et des immigrés, les premiers troubles du genre depuis le début d'une campagne pour arrêter les étrangers en situation illégale, a annoncé dimanche la police. "Deux personnes, dont un Saoudien, ont été tuées et 68 blessées" lors des affrontements qui ont éclaté dans le quartier de Manfouha, dans le sud de la capitale, a indiqué le porte-parole de la police, cité par l'agence de presse saoudienne SPA. Les troubles ont éclaté lorsque des immigrés "ont tenté de se barricader dans des ruelles du quartier, jetant des pierres sur les citoyens et les résidents et les menaçant à l'arme blanche", a expliqué le porte-parole. "La police a arrêté 561 personnes parmi les instigateurs de ces troubles", a-t-il précisé.
Cessez-le-feu
Les combats qui se déroulaient dans le nord du Yémen entre Houthis chiites et salafistes sunnites ont cessé dimanche avec l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu négocié par les émissaires du gouvernement, a annoncé un responsable.
Depuis le début des violences le 30 octobre, les combats ont fait au moins cent morts. Le conflit a commencé quand les combattants houthis, qui contrôlent l'essentiel, de la province de Saada située à la frontière avec l'Arabie saoudite, ont accusé leurs rivaux salafistes de la ville de Dammaj, de recruter des milliers de combattants étrangers en prévision d'une attaque contre eux.
Les salafistes disent que ces étrangers sont des étudiants qui cherchent à approfondir leur connaissance de l'islam.
Un projet de trêve avait échoué la semaine dernière moins de 24 heures après sa déclaration, mais une accalmie dans les combats avait permis à la Croix-Rouge d'évacuer près de 70 personnes de Dammaj.