-
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
-
Pékin "en alerte" après la traversée du détroit de Taïwan par un navire japonais
-
Les frappes israéliennes au Liban se poursuivent: Tel-Aviv rejette un appel international au cessez-le-feu
-
Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban au lendemain d'une journée meurtrière
-
La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
Au moins 49 personnes ont été tuées et une cinquantaine blessées dans l’attaque de trois villages de l’Etat chroniquement instable du Jonglei, dans le Soudan du Sud, a annoncé lundi le gouvernement, attribuant le raid à des rebelles.
Les rebelles “ont volé des milliers de têtes de bétail et ont réduit en cendres trois villages (...). Ils ont aussi enlevé des femmes et des enfants”, a précisé le ministre de l’Information sud-soudanais, Michael Makuei. Des troupes gouvernementales ont été envoyées dans la zone, très reculée, mais de fortes pluies et le manque de routes rendent leur progression difficile, a expliqué le ministre.
Cambodge
Les procureurs du tribunal international de Phnom Penh ont requis lundi la prison à perpétuité pour crimes contre l’humanité contre les deux plus hauts dirigeants khmers rouges encore en vie.
L’idéologue du régime Nuon Chea, 87 ans, et le chef de l’Etat du “Kampuchéa démocratique” Khieu Samphan, 82 ans, sont poursuivis pour leur responsabilité dans une machine totalitaire qui a fait, entre 1975 et 1979, quelque deux millions de morts, d’épuisement, de faim, sous la torture ou dans des exécutions sommaires.
L’accusation demande “de punir les accusés Nuon Chea et Khieu Samphan de l’emprisonnement à vie, qui est la seule peine qu’ils méritent”, a déclaré la co-procureur Chea Leang.
“Aujourd’hui, au nom du peuple cambodgien et de la communauté internationale, nous demandons justice, justice pour les victimes qui ont péri et justice pour les victimes qui ont survécu à un régime cruel et malveillant sous la direction de ces deux accusés et d’autres dirigeants”, a-t-elle ajouté.
Lors de trois journées de réquisitoire commencé la semaine dernière, les deux co-procureurs ont décrit implacablement le rôle selon eux “primordial” des deux accusés dans les atrocités du régime de Pol Pot, qui a “déshumanisé” des habitants devenus “esclaves”.