-
Dans la Corne de l'Afrique, une dangereuse escalade entre Ethiopie et Somalie
-
Pékin "en alerte" après la traversée du détroit de Taïwan par un navire japonais
-
Les frappes israéliennes au Liban se poursuivent: Tel-Aviv rejette un appel international au cessez-le-feu
-
Nouvelles frappes israéliennes sur le Liban au lendemain d'une journée meurtrière
-
La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
Quinze islamistes et un militaire pakistanais ont été tués jeudi dans les violents combats qui opposent l'armée et les talibans depuis une semaine pour la prise de contrôle d'une zone stratégique du nord-ouest du Pakistan, a annoncé l'armée.
L'armée a lancé une opération contre les talibans et leurs alliés du Lashkar-e-Islam dans la vallée de Tirah, située dans la région tribale de Khyber, non loin de la frontière afghane. L'armée pakistanaise n'est toujours pas parvenue à briser le mouvement des talibans, malgré une série d'offensives contre leurs bastions dans les montagnes du nord-ouest du pays. Mardi, vingt-trois soldats pakistanais et 110 islamistes avaient été tués après quatre jours de combats, selon un bilan fourni par l'armée.
Boko Haram
Le chef du groupe islamiste armé de Boko Haram, Abubakar Shekau, a rejeté jeudi la proposition d'amnistie du président nigérian, Goodluck Jonathan.
Dans un enregistrement audio, le chef de Boko Haram affirme que son groupe n'a rien commis de mal qui vaille une amnistie.
Le président nigérian a constitué le 4 avril un groupe d'experts chargé d'examiner la possibilité d'amnistier des membres de Boko Haram, qui mène une insurrection dans le Nord du Nigeria depuis 2009.
Le groupe, composé de membres du Conseil national de sécurité, qui inclut le président, le vice-président ainsi que d'autres responsables de la sécurité, doit rendre son rapport dans une dizaine de jours.
Boko Haram affirme se battre pour la création d'un "Etat islamique" dans le Nord du pays, majoritairement musulman.