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La France a "un des pires déficits de (son) histoire"
Le principal accusé du viol collectif et du meurtre d’une étudiante en médecine, agression qui avait soulevé une vague d’indignation contre les violences faites aux femmes en Inde, s’est suicidé dans sa prison de New Delhi, ont rapporté lundi son avocat et la télévision indienne.
Ram Singh, un des six hommes jugés dans cette affaire, a été retrouvé pendu avec ses propres vêtements dans sa cellule. Son avocat, V.K. Anand, a confirmé le décès de son client et a émis des doutes sur les circonstances de la mort, évoquant la possibilité d’un meurtre.
Soupçonné d’être l’instigateur de la virée meurtrière, Ram Singh était chauffeur de bus et avait une solide réputation d’alcoolique dans le bidonville dont il était originaire.
Marignane
Le groupe jihadiste présumé démantelé la semaine dernière à Marignane était en mesure de commettre «à très court terme, probablement dans les jours à venir» un attentat en France, a annoncé hier le procureur de Paris, François Molins. Trois des quatre personnes interpellées jeudi et vendredi ont été déférées hier en vue de leur présentation à un juge d’instruction, a ajouté François Molins, précisant toutefois que leur projet d’attentat était «non déterminé à ce stade». Trois personnes avaient été arrêtées jeudi à Marignane, dans les Bouches-du-Rhône, par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), et une quatrième vendredi à Saint-Cyr-sur-Mer (Var). L’un des quatre - le père du principal suspect - a été remis en liberté. Les trois autres, âgés de 21 à 27 ans, pourraient être mis en examen pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste».