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La Belgique a annoncé samedi avoir accepté d'accueillir l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l'humanité commis en 2010 et 2011 au cours des violences post-électorales en Côte d'Ivoire et libéré vendredi sous conditions.
"C'est une demande de la Cour d'accueillir M. Gbagbo, tout simplement parce qu'il a de la famille en Belgique: sa deuxième épouse, un enfant à Bruxelles. Nous avons estimé qu'il était normal qu'il puisse séjourner pour sa libération conditionnelle (...) en Belgique dans des conditions strictes", a expliqué à la télévision publique RTBF le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders.
Le ministre a précisé que les conditions du séjour en Belgique de M. Gbagbo seront discutées avec la CPI, notamment en ce qui concerne "la limitation" de ses déplacements.
"Il devra évidemment se présenter à tout moment à la Cour pénale et il y aura une surveillance", a souligné M. Reynders.
Naufrage
Les recherches étaient en cours dimanche sur la rivière Evros, séparant la Turquie de la Grèce, en Thrace, pour retrouver quatre migrants dont trois enfants dont le canot a fait naufrage la veille, a indiqué la police grecque.
Douze personnes en tout étaient à bord de l'embarcation, samedi lorsque s'est produit le drame. Huit d'entre elles ont réussi à gagner la rive à la nage avant d'avertir les autorités.
La rivière Evros enregistre un nombre croissant de passages de migrants depuis que les patrouilles navales de l'UE et grecques se sont intensifiées en mer Egée en 2016.
Selon le ministre grec des Migrations, Dimitris Vitsas, le nombre de ces passages est passé de plus de 3.000 en 2016 à 5.500 en 2017 et quelque 12.000 l'année dernière.
Le Premier ministre, Alexis Tsipras, se rend en Turquie la semaine prochaine et la question des migrants figure parmi les sujets qu'il abordera avec les responsables turcs.