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Les pompiers brésiliens ont suspendu samedi pour la nuit la recherche de survivants à la coulée de boue provoquée par la rupture d'un barrage du géant minier Vale, catastrophe qui a fait 34 morts et près de 300 disparus. L'un des barrages du site de Mina Feijão, à Brumadinho (État de Minas Gerais, sud-est), près de Belo Horizonte, avait cédé vendredi matin, pour une raison qui reste à déterminer.
Les espoirs de retrouver les disparus étaient minces. Et la pluie a rendu les recherches encore plus difficiles au lendemain de la catastrophe.
Sur plus de 150 mètres de large s'étendait un fleuve noirâtre de boue, qui par endroit dévalait la pente comme le font les rapides. Des habitants indiquaient les endroits où se trouvaient des maisons, balayées dans le désastre. Les pompiers ont fait état en fin de journée de 34 morts, dont huit ont été identifiés, 23 blessés, et 366 rescapés. Le bilan de 296 disparus n'a pas été modifié. Vale disait être sans nouvelles de 252 salariés et sous-traitants.
Irak
Quatre policiers ont été tués dimanche dans deux explosions successives contre un poste de sécurité à l'entrée d'un ancien bastion jihadiste au nord de Bagdad, ont indiqué des sources policières et médicales.
"Vers 08H00, les policiers prenaient leur service dans un poste à l'entrée sud de Sharqat", à environ 250 km au nord de Bagdad, a rapporté à l'AFP Ali Dodah, le maire de cette localité reprise au groupe Etat islamique (EI) à l'automne 2017.
"Une bombe a explosé, tuant deux policiers et en blessant huit autres", a-t-il ajouté. Un bilan confirmé par un officier de police sous le couvert de l'anonymat.
Alors que des renforts et des secours arrivaient, "une seconde bombe a explosé environ une heure et demie plus tard", a ajouté M. Dodah. "Deux policiers ont été tués et trois autres blessés", a indiqué l'officier de police. Des sources médicales ont confirmé les bilans des deux explosions.
En décembre 2017, l'Irak a annoncé la "fin de la guerre" contre l'EI, chassé de l'ensemble des zones urbaines et peuplées qu'il contrôlait depuis 2014. Des cellules jihadistes sont toutefois encore présentes dans le pays notamment dans les zones désertiques ou montagneuses, aux abords de Sharqat.