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L'ONG Amnesty International a appelé jeudi à ouvrir une enquête internationale sur le meurtre de Jamal Khashoggi, lors d'une cérémonie marquant le centième jour de l'assassinat de cet éditorialiste saoudien dans le consulat d'Arabie à Istanbul.
"Nous demandons une nouvelle fois l'ouverture d'une enquête internationale placée sous l'autorité de l'ONU sur le meurtre de Jamal Khashoggi", a indiqué Amnesty International dans une déclaration lue par l'une de ses responsables en Turquie, Göksu Ozahishali.
"Nous réclamons justice pour Jamal Khashoggi qui se battait pour la liberté d'expression dans le monde arabe", selon cette déclaration lue devant le consulat d'Arabie à Istanbul, scène de ce meurtre qui a suscité une onde de choc mondiale et considérablement terni l'image de la pétromonarchie.
Après la déclaration, des militants d'Amnesty ont symboliquement accroché une plaque portant le nom de Jamal Khashoggi à l'entrée de la rue menant au consulat dont l'accès est bloqué par des barrières métalliques.
Procès
Deux reporters birmans de Reuters, qui enquêtaient sur un massacre de musulmans rohingyas par l'armée, ont été de nouveau condamnés vendredi en appel à sept ans de prison, un jugement qui devrait encore attiser les tensions entre la Birmanie et la communauté internationale.
"Le verdict qui a été rendu en première instance n'était pas erroné et était conforme aux lois en vigueur", a déclaré le juge Aung Naing de la Haute Cour de justice de la région de Rangoun. "Nous avons donc décidé de rejeter leur appel", a-t-il ajouté devant une salle d'audience pleine à craquer de journalistes et de diplomates.
"Cette décision montre bien que la liberté de la presse est en grand danger en Birmanie", a réagi l'avocat des reporters Than Zaw Aung.
"Je suis tellement triste que ce que nous espérions tellement (leur acquittement, NDLR) ne se soit pas produit", a déclaré de son côté Chit Su Win, la femme de Kyaw Soe Oo, en larmes à l'annoncé du jugement.
Leur défense peut encore se pourvoir devant la Cour suprême.