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Les autorités turques ont émis vendredi des mandats d'arrêt contre 137 personnes, poursuivant les purges engagées contre le mouvement guléniste, accusé par Ankara d'avoir fomenté le putsch manqué de 2016, selon le parquet d'Ankara et les médias locaux.
Le procureur d'Ankara a émis des mandats d'arrêt à l'encontre de 35 sous-officiers de la Marine, dont 10 d'active, selon une déclaration envoyée à la presse.
Des mandats d'arrêt ont par ailleurs été émis à l'encontre de 42 personnes par le procureur d'Istanbul et contre 60 militaires par le procureur de Konya (centre), selon l'agence étatique Anadolu.
En fin de matinée, 22 personnes avaient déjà été interpellées à Konya, a précisé Anadolu.
Ces 137 personnes recherchées sont soupçonnées de liens avec le mouvement de Fethullah Gülen, un prédicateur installé aux Etats-Unis depuis une vingtaine d'années.
Ankara accuse M. Gülen d'avoir fomenté le coup d'Etat manqué de juillet 2016, ce que nie fermement l'intéressé.
Chine
Treize Canadiens ont été détenus en Chine depuis l'arrestation le 1er décembre au Canada d'une dirigeante du géant chinois Huawei, dont huit qui ont été remis en liberté, a indiqué jeudi un porte-parole du ministère canadien des Affaires étrangères.
"Les Affaires étrangères sont au courant que 13 citoyens canadiens ont été détenus en Chine, hors Hong Kong, depuis le 1er décembre 2018. Nous pouvons confirmer qu'au moins huit d'entre eux ont été relâchés", a déclaré à l'AFP Guillaume Bérubé, porte-parole du ministère.
Parmi les Canadiens détenus figurent l'ex-diplomate Michael Kovrig et le consultant Michael Spavor, arrêtés le 10 décembre par les autorités chinoises, officiellement pour activités "menaçant la sécurité nationale", ainsi que l'enseignante Sarah McIver, libérée et rentrée depuis au Canada, a précisé un responsable gouvernemental ayant requis l'anonymat.
Il s'est refusé à donner plus de précisions, notamment sur l'identité des autres Canadiens détenus, conformément à la législation sur la protection de la vie privée.