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Des soldats des deux Corées ont pour la première fois traversé la frontière pacifiquement pour aller chez l'autre mercredi afin de vérifier le démantèlement de postes-frontières dans la Zone démilitarisée (DMZ) qui divise la péninsule, selon Séoul.
En 1950, l'invasion du Sud par le Nord avait déclenché la guerre de Corée. Séoul avait changé quatre fois de mains à mesure des avancées et des reculs des forces de Pyongyang soutenues par Pékin et des troupes de l'ONU emmenées par les Etats-Unis qui soutenaient le Sud.
Le conflit s'est terminé par un armistice en 1953, si bien que les deux pays sont toujours techniquement en guerre, mais depuis le début de l'année, une détente spectaculaire est en cours.
Lors de leur sommet à Pyongyang en septembre, le président sud-coréen Moon Jae-in et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un avaient décidé entre autres d'éliminer un nombre limité de postes-frontières le long de leur frontière lourdement armée.
Egypte
Six organisations non gouvernementales ont réclamé mercredi une réponse de l'ONU sur des "représailles" qui auraient été menées en Egypte sur des personnes rencontrées par une experte onusienne lors sa récente visite.
Après sa visite en Egypte du 24 septembre au 3 octobre, la rapporteure spéciale des Nations unies sur le logement convenable, Leilani Farha, s'est déclarée "choquée" par le traitement accordé à ses interlocuteurs.
Selon elle, ces personnes ont été victimes d'arrestations arbitraires, d'expulsions d'appartement ou encore de démolitions de logements.
Dans un communiqué publié mercredi, les six organisations dont Human Right Watch et Amnesty International, demandent à l'ONU d'assurer "une réponse urgente et solide aux informations crédibles selon lesquelles les autorités égyptiennes ont attaqué des personnes qui ont été en contact avec la rapporteure spéciale de l'ONU sur le logement convenable".