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Un navire de pêche espagnol est "coincé" en mer Méditerranée depuis plusieurs jours car aucun pays n'a accepté d'accueillir les 12 migrants à son bord depuis leur sauvetage la semaine dernière, a indiqué mardi le capitaine du bateau.
"Nous sommes coincés en mer, nous ne pouvons aller nulle part", a déclaré à l'AFP Pascual Durá, capitaine du "Nuestra Madre Loreto".
Depuis jeudi dernier, les 13 membres de l'équipage du navire cohabitent avec 12 migrants originaires du Niger, de Somalie, du Soudan, du Sénégal et d'Egypte rescapés d'un bateau pneumatique en provenance de Libye.
L'Italie et Malte leur ont refusé l'entrée dans leurs ports et les services espagnols de sauvetage maritime, avec lesquels les marins sont en contact, ont seulement offert la possibilité de les renvoyer en Libye, a expliqué M. Durá.
Le capitaine du navire assure qu'il ne dispose plus que de six ou sept jours de provisions et qu'une tempête approche.
Réfugiés
Une centaine de Rohingyas ont été interpellés dans les eaux territoriales de la Birmanie sur la route de l'exode et forcés à rentrer dans l'ouest du pays, théâtre en 2017 d'un "génocide" selon l'ONU, a-t-on appris mercredi auprès de la police.
"Ils ont tous été renvoyés à Sittwe sur un navire de la marine" mardi soir, a annoncé à l'AFP Min Lwin, responsable de la police de Dawei, port du sud de la Birmanie au large duquel ils ont été trouvés dimanche.
Les 93 fuyards ont été renvoyés dans un de ces camps de "déplacés" rohingyas, qui avaient vocation à être temporaires mais sont maintenus depuis des années, dans la région de Sittwe. Quelque 120.000 membres de cette minorité musulmane y vivent entassés, avec une liberté de mouvement très limitée.
Il s'agit du troisième bateau de Rohingyas tentant de fuir vers la Malaisie par la mer à être interpellé par les forces de l'ordre birmanes ces deux dernières semaines.
La mousson s'achevant et la mer d'Andaman étant par conséquent plus calme, les candidats au départ reprennent la mer, au péril de leur vie, sur des embarcations précaires.