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Un ex-chef de milice centrafricain a été remis samedi à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, a annoncé l'institution, une première dans ce pays ravagé par des violences meurtrières depuis 2012.
Député centrafricain et ex-chef de milices antibalaka, autoproclamées d'autodéfense, Alfred Yekatom faisait l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour "pour sa responsabilité pénale présumée de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité" commis entre décembre 2013 et août 2014.
Mme Fatou Bensouda, procureur de la CPI, s'est félicitée samedi de ce transfèrement, le premier depuis l'ouverture de l'enquête sur la Centrafrique en septembre 2014 sur les crimes de guerre et crimes contre l'humanité qui y auraient été commis à partir de 2012.
"La remise aujourd'hui (samedi) de ce suspect fait avancer la cause de la justice en République centrafricaine", a-t-elle estimé dans un communiqué, promettant au peuple centrafricain de "poursuivre sa quête de vérité et de justice".
Alfred Yekatom, 43 ans, "aurait commandé un groupe d'environ 3.000" combattants antibalaka, selon la CPI. Il pourrait être responsable, en tant que chef militaire, de "meurtre", "torture et traitements inhumains", de "mutilations", et d’«attaques intentionnelles ».
Egypte
Au moins 40 personnes proches d'une ONG de défense des droits humains arrêtées depuis fin octobre sont détenues dans des "endroits inconnus", a affirmé dimanche Human Rights Watch (HRW) qui a appelé les autorités à dévoiler leur lieu de détention.
"Beaucoup de ceux qui ont été arrêtés apportaient un soutien juridique et humanitaire aux familles de détenus politiques", qui ont eux aussi été portés disparus après leur arrestation, a indiqué l'ONG dans un communiqué.
HRW affirme avoir parlé à "un avocat, un militant des droits de l'Homme et deux militants politiques qui sont en contact direct avec les familles des personnes arrêtées" depuis fin octobre.
"La répression des agences de sécurité égyptiennes touche maintenant (...) ces femmes et ces hommes courageux qui ont essayé de protéger les disparus", a estimé Michael Page, directeur adjoint de HRW Moyen-Orient.
Une des sources consultées par HRW fait état d'au moins 80 disparitions depuis fin octobre, mais seules 40 ont pu être "vérifiées" par l'organisation.