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Les autorités turques ont arrêté vendredi plusieurs universitaires et figures de la société civile à Istanbul, ont rapporté les médias, alors que la répression controversée qui a suivi la tentative de putsch il y a deux ans ne faiblit pas.
Selon l'agence de presse DHA, le doyen de la faculté de droit de l'Université Bilgi, Turgut Tarhanli, et une professeure de mathématiques de la prestigieuse Université du Bosphore, Betül Tanbay, font notamment partie des personnes arrêtées à l'aube.
Au moins cinq autres personnes, dont la productrice Cigdem Mater et une figure de la scène culturelle et artistique stambouliote, Asena Günal, ont été interpellées, a indiqué DHA.
Les raisons de leur arrestation n'étaient pas connues dans l'immédiat, mais toutes ces personnes ont pour point commun d'être membres ou liées à l'ONG Culture Anatolie qui oeuvre à surmonter les différences au sein de la société turque à travers la culture et les arts.
Cette ONG est présidée par l'homme d'affaires et philanthrope Osman Kavala, lui-même écroué depuis plus d'un an dans le cadre d'une enquête très critiquée pour des liens présumés avec le putsch manqué.
Génocide
Les deux plus hauts dirigeants khmers rouges encore en vie ont été condamnés vendredi au Cambodge à la prison à vie pour "génocide", un chef d'accusation retenu pour la première fois par le tribunal international 40 ans après la chute d'un régime ayant fait quelque deux millions de morts. L'idéologue du mouvement ultra-maoïste Nuon Chea, 92 ans, a écouté le verdict depuis une cellule spécialement aménagée dans l'enceinte du tribunal en raison de son état de santé. "Il détenait le pouvoir de décision ultime" avec Pol Pot, a relevé le juge Nil Nonn.
Quant à Khieu Samphan, le chef de l'Etat du "Kampuchéa démocratique", aujourd'hui âgé de 87 ans, il était "le visage" du régime et a "encouragé", "incité" et "contribué aux purges". Les accusés vont faire appel, selon leurs avocats. Plusieurs centaines de personnes, dont des membres de la minorité musulmane cham et des moines bouddhistes, s'étaient rendus au tribunal, parrainé par l'ONU, pour écouter la lecture du jugement.
"Ils ont apporté tellement de souffrances à mes proches", a réagi à l'AFP Los Sat, musulman cham de 72 ans.