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Le principal point de passage entre la Syrie et la Jordanie, autrefois vital pour le transit de marchandises au Moyen-Orient, a rouvert lundi après trois ans de fermeture, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les grilles en métal noir de ce poste-frontière, appelé Nassib du côté syrien et Jaber du côté jordanien, ont été ouvertes à 08H00 locales (05H00 GMT) pour laisser entrer en Syrie plusieurs voitures avec des plaques d'immatriculation jordaniennes, d'après la même source.
Des dizaines de policiers et garde-frontières se tenaient non loin des véhicules qui patientaient.
Cette fermeture avait porté un coup dur à l'économie jordanienne, isolant commercialement le pays, pauvre en hydrocarbures et très dépendant de l'aide internationale.
Avant le début du conflit en Syrie, en 2011, des centaines de camions transitaient quotidiennement via la zone franche de ce poste-frontière, assurant le commerce transfrontalier mais aussi la connexion entre le royaume hachémite et l'Europe, via la Turquie.
Enlèvement
La Croix-Rouge a appelé dimanche les autorités nigérianes à obtenir la libération de deux travailleuses humanitaires enlevées en mars par Boko Haram, l'ultimatum fixé par le groupe jihadiste, qui menace de les exécuter, étant sur le point d'expirer.
Il reste "moins de 24 heures" avant la date limite, a déclaré le CICR dans un communiqué, appelant à agir d'urgence.
Le Comité international de la Croix-Rouge a lancé cet appel pour les deux humanitaires un mois après qu'une sage-femme, enlevée avec elles le 1er mars dans le nord-est du pays, a été tuée par ses ravisseurs.
Les trois professionnelles de la santé avaient été enlevées au cours d'une attaque du groupe Boko Haram dans la ville de Rann, dans l'extrême nord-est du Nigeria. Trois travailleurs humanitaires et huit soldats nigérians avaient été tués au cours de cette attaque.
Le CICR avait annoncé en septembre avoir reçu une vidée de l'exécution de l'une des trois otages, Saifura Hussaini Ahmed Khorsa, de la faction de Boko Haram soutenue par le groupe Etat Islamique, le groupe Etat islamique d'Afrique de l'Ouest (ISWAP).