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Les forces spéciales irakiennes, aidées par la coalition anti-djihadiste, ont arrêté les membres d'un groupe fournissant une aide financière à l'Etat islamique (EI), a annoncé jeudi la coalition sous commandement américain.
Des raids ont été menés à Bagdad et Erbil (nord) entre dimanche et mardi, permettant l'arrestation de dix membres de ce réseau.
"Ces arrestations portent un coup majeur à la capacité de l'EI de menacer et terroriser les civils", a déclaré le général Patrick Roberson, commandant de la Special Operation Joint Force au sein de la coalition.
"Cela démontre que ceux qui aident, soutiennent ou fournissent une assistance financière, matérielle ou technique à l'EI subiront de sévères conséquences", a-t-il ajouté.
Un officier de l'armée a été tué et trois soldats ont été capturés après une embuscade à Akaz, dans un secteur de l'ouest de l'Irak où l'EI est actif, rapportent par ailleurs des responsables de la sécurité.
Migration
La police privilégiait jeudi la piste criminelle concernant la mort de trois jeunes migrantes, retrouvées la veille dans un champs près de la zone tampon du fleuve Evros (nord-est), qui marque la frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie.
Selon une source policière locale, les corps des femmes découverts portaient des blessures au cou provoquées par "un objet tranchant". Un médecin légiste a été appelé pour vérifier la cause de leur mort, selon la même source.
Les victimes avaient entre 15 et 25 ans et étaient d'origine "asiatique", selon les premiers éléments de l'enquête.
Les corps des trois femmes ont été découverts par un agriculteur dans un champs près du fleuve Evros, passage habituel des migrants et réfugiés venant de la Turquie à destination de l'Europe.
Le flux migratoire en Grèce a repris en 2018 à la fois via la frontière terrestre d'Evros avec la Turquie et via les îles grecques de la mer Egée, situées en face des côtes turques.