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Au moins 68 personnes ont été tuées dans l'attentat-suicide contre des manifestants survenu mardi dans l'est de l'Afghanistan, le deuxième plus meurtrier depuis le début de l'année dans un pays qui s'enfonce toujours plus dans la violence.
De 32 morts quelques heures après l'attaque, le macabre bilan a plus que doublé mercredi.
Selon Ataullah Khogyani, porte-parole du gouverneur de la province de Nangarhar, 68 personnes sont décédées et 165 ont été blessées lorsqu'un kamikaze a fait exploser sa charge au milieu d'une foule de manifestants, à environ 70 km de la ville de Jalalabad.
Le directeur des services de Santé de la province, Najibullah Kamawal, a confirmé ce nouveau bilan.
Il est fréquent en Afghanistan que des services provinciaux ou gouvernementaux ne s'accordent pas sur le bilan de victimes lors d'attentats ou de catastrophes, ou que les bilans évoluent les jours suivants.
Espionnage
La Russie a identifié les personnes soupçonnées par Londres d'avoir empoisonné l'ex-espion russe Sergueï Skripal et sa fille en Angleterre, a annoncé mercredi Vladimir Poutine, assurant qu'il s'agissait de "civils" et non d'agents du renseignement militaire comme l'affirment les autorités britanniques.
"Nous savons de qui il s'agit, nous les avons trouvés. Mais nous espérons qu'ils apparaîtront eux-mêmes au grand jour pour dire qui ils sont", a déclaré Vladimir Poutine lors d'un forum économique dans l'Extrême orient russe.
"Ce sont des civils bien sûr", a-t-il ajouté. "Je vous assure qu'il n'y a là rien de criminel", a-t-il poursuivi.
Selon Londres, l'attaque a été perpétrée par deux "officiers" du GRU, identifiés par la police britannique comme étant les ressortissants russes Alexander Petrov et Ruslan Bochirov, deux noms que la police soupçonne cependant d'être des noms d'emprunt. Ils font l'objet d'un mandat d'arrêt.
Depuis le départ, le Royaume-Uni accuse Moscou d'être à l'origine de l'attaque, qui avait engendré une grave crise diplomatique entre le Kremlin et les Occidentaux.