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Au moins deux personnes ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche lors d'explosions sur le site d'un aéroport militaire près de Damas, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), évoquant un "probable tir de missile israélien".
Les médias étatiques syriens ont également rapporté des explosions à l'aéroport militaire de Mazzé, dans la banlieue ouest de Damas. Mais ils n'ont pas fait état de victime, et un officiel cité a réfuté l'hypothèse d'une frappe israélienne.
Selon l'OSDH, qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre, un "probable tir de missile israélien (...) a touché un dépôt de munitions, entraînant de violentes explosions".
"Deux combattants prorégime ont été tués et 11 autres blessés, dont certains se trouvent dans un état critique", a déclaré à l'AFP le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.
Il n'a pas été en mesure de dire si les victimes appartenaient à l'armée ou à des milices alliées, composées de combattants étrangers.
Libye
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a exhorté samedi "toutes les parties à immédiatement cesser les hostilités" en Libye et à se conformer aux accords de cessez-le-feu conclus dans le passé sous l'égide des Nations unies.
Antonio Guterres "condamne la poursuite des violences dans et autour de la capitale de la Libye, et notamment les bombardements auxquels ont recours des groupes armés, qui tuent et blessent des civils, dont des enfants", précise un communiqué de ses services.
Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Italie et la France avaient un peu plus tôt réclamé aussi une fin des combats dans un communiqué conjoint publié à Rome.
Une quarantaine de personnes ont été tuées et une centaine blessées, pour la plupart des civils, en cinq jours d'affrontements entre milices rivales dans les quartiers sud de Tripoli, selon un bilan officiel vendredi soir.