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Selon une plainte qu’elle a déposée auprès du procureur en mai dernier, elle affirme s’être rendue, il y a deux mois, en compagnie de son mari, à cet hôpital alors qu’elle venait d’avoir ses premières contractions. A son arrivée sur les lieux, elle affirme s’être trouvée face à une seule stagiaire qui lui a conseillé de se rendre immédiatement au CHU Ibn Rochd. Mais, c’était trop tard, sa gestation était arrivée à un stade avancé. Elle avait accouché devant le bureau de paiement de l’hôpital, ce qui a entraîné des conséquences graves sur sa santé et celle de son nouveau-né qui est décédé lundi dernier.
Rappelons que le ministère de la Santé avait souligné, suite à cet évènement qui avait fait la une des journaux, l’absence de «toute erreur ou négligence» médicale dans les deux cas d’accouchement survenus en dehors de l’hôpital. «Les cas d’accouchement devant les hôpitaux rapportés par certains médias nationaux sont une «exception», vu le nombre d’accouchements normaux enregistrés par an dans les hôpitaux publics et qui s’élèvent à 480.000 », affirmait le ministère dans un communiqué publié par la MAP.
Ledit communiqué a souligné que la femme qui avait accouché sur la voie publique à Rabat, avait reçu des soins au Centre national de santé reproductrice à l’hôpital «Les Orangers», mais elle avait préféré quitter le centre bien que l’équipe assurant la permanence ait insisté, lui conseillant de rester pour recevoir les soins. La femme avait signé un document avant de quitter le centre, et ce malgré l’avis contraire de l’équipe médicale, précise le communiqué.