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«Âgée de 42 ans, [sa] mère, qui vit aux Etats-Unis, a connu dix années de FIV mais était incapable de concevoir», explique le Daily Mail. Interrogé par le journal britannique, son docteur ajoute: «C'était une patiente très déterminée.»
Il y a un an, la mère du petit garçon s'est faite implanter plusieurs embryons. Un seul a survécu. Comme les autres, ce dernier a été créé par un couple en 1990 qui avait réussi à procréer grâce à la fécondation in vitro. Ce couple avait décidé de donner «à l'adoption» les quatre embryons qui restaient. Résultat, écrit le Daily Mail, «biologiquement, ce bébé est le frère de l'enfant de ce couple (…), même s'ils sont nés à 20 ans d'écart».
Cette annonce intervient alors que Robert Edwards a reçu le Nobel de médecine 2010 pour avoir mis au point la méthode de la fécondation in vitro. Les questions éthiques qu'entraîne cette naissance sont à la hauteur de l'événément. «Les embryons congelés sont en quelque sorte une nouvelle frontière éthique dans la FIV – chose qu'on n'avait pas connu depuis 1978, quand le prix Nobel de médecine, Robert Edwards et son collègue Patrick Steptoe ont annoncé la naissance de Louise Brown, le premier bébé-éprouvette au monde», prévient Popsci.
En tout cas, la naissance du petit garçon est un record pour la science, comme l'explique un article paru dans la revue Fertility and Sterility. Le dernier grand succès scientifique dans le domaine de la fertilité était l'accouchement réussi d'un embryon congelé âgé de treize ans.