-
Van Gogh interpelle notre intellectus
-
Le Maroc dans l'imaginaire de Jorge Luis. Une expérience sensorielle d’un génie littéraire non-voyant
-
Tétouan à l’heure de la 12ème édition du festival "Voix de Femmes"
-
Pour la consolidation des liens avec les nouvelles générations des MRE: La SNRT met en lumière l'apport de ses solutions digitales innovantes
Sur la scène artistique amazighe, on le considérait déjà comme étant la garantie d’un élan artistique assuré. Ses excellentes prestations dans les festivals de Nador, Tanger, Marrakech, Errachidia et de Rich, ainsi qu’en Suisse étaient un signe de bon augure dont la chanson amazighe espérait tirer le plus grand profit pour un avenir prometteur. D’ailleurs, il était le chanteur de l’année 2010 selon l’Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM). Peintre, poète, compositeur et chanteur, Nba a été l’un des concepteurs, à côté de Moha Malal, de la musique Amun Style, une façon de se distinguer au niveau de la musique amazighe alternative. Le défunt était l’exemple même de cet artiste engagé, grâce à sa défense des petites gens des localités reculées du Maroc profond. Il en était même le porte-parole, à travers plusieurs de ses chansons. «Le pauvre Moha» reste d’ailleurs l’un des tubes qui fait vibrer les foules, notamment lors des festivals ou dans l’enceinte universitaire. Sa musique continuera sans doute à résonner partout. Ne dit-on d’ailleurs pas que la vie d’un artiste transcende sa vie réelle?