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Le programme de travail a été adopté dans la matinée par les Etats membres du Conseil de sécurité.
Dans ce programme «très chargé», en raison notamment de nombreux mandats de missions onusiennes qui arrivent à échéance à la fin de ce mois, la crise multidimensionnelle au Sahel et la situation préoccupante au Mali retiendront l’attention des Quinze.
Une réunion ministérielle, présidée par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Saad-Eddine El Othmani, est prévue le 10 décembre en présence du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon et de l’Envoyé spécial pour le Sahel, l’ancien chef du gouvernement italien, Romano Prodi, ainsi que de plusieurs ministres et hauts responsables d’organisations internationales. Ce débat pourrait être sanctionné par une déclaration présidentielle préparée par le Maroc.
Cette réunion est le «point culminant de notre présidence», a souligné l’ambassadeur du Maroc à l’ONU, Mohamed Loulichki, précisant que la gravité de la situation au Sahel, et au Mali en particulier, requiert la mise en place d’une «stratégie internationale concertée et coordonnée». La crise au Nord du Mali, conjuguée à une situation d’instabilité potentiellement dangereuse pour l’ensemble de la région, appelle non seulement l’attention du CS de l’ONU, mais aussi une action rapide et énergique qui doit être menée en coopération avec les sous-organisations régionales concernées, en particulier la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a-t-il indiqué. A noter qu’en prélude à cette réunion, les Quinze se pencheront le 5 de ce mois, dans le cadre de consultations, sur un rapport du secrétaire général sur le Mali, présenté par le Secrétaire général adjoint chargé des Affaires politiques, l’Américain Jeffrey Feltman.
Une autre thématique qui figure en bonne place dans l’agenda de la présidence marocaine du Conseil est le maintien de la paix qui sera marquée par un débat le 12 décembre, l’objectif étant de réfléchir à l’amélioration de la coopération entre les différentes opérations de maintien de la paix en cours. La présidence marocaine pour le mois de décembre prévoit, en outre, un débat public, le 20, cette fois-ci sur la «consolidation de la paix» pour faire le point sur cette question «afin de faire avancer la réflexion sur le rôle des Nations unies en matière de reconstruction de la paix».
En définissant les priorités de la présidence marocaine, «nous avons veillé à être fidèle à notre appartenance arabo-musulmane notamment la question du Moyen-Orient, particulièrement Al-Qods Asharif qui demeure au cœur de nos préoccupations et africaine tout en tenant compte des sujets dictés par l’urgence de l’heure au plan international , a souligné l’ambassadeur.
De fait, la situation au Moyen-Orient dominera les travaux du Conseil pour le mois de décembre avec la tenue de deux séances d’information, cet après-midi sur la situation au Yémen, et le 19 décembre sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question de Palestine.
«La réunion du 19 décembre permettra de faire le point sur les récents développements concernant la région», a déclaré l’ambassadeur Loulichki, en allusion à l’élévation de la Palestine au statut d’Etat observateur non membre et l’annonce de nouvelles colonies de peuplement israéliennes à Al Qods-Est.
Mais au-delà des sujets identifiés dans ce programme, l’on souligne auprès de la représentation marocaine, que le CS de l’ONU gardera au cours de cette présidence une attention soutenue sur les situations de crise actuelle, notamment en République démocratique du Congo (RDC), en Syrie ainsi que sur des questions se rapportant notamment à la non prolifération nucléaire.