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Naima Samih que l’on a encore vue, notamment au Festival Mawazine, est toujours égale à elle-même. A chaque fois, elle nous donne plus d’envie de l’écouter et de l’admirer, le temps d’un spectacle pour se dire que sa voix et son art sont éternels.
Avec Naima Samih, on retrouve toujours des airs nostalgiques faisant partie désormais de l’anthologie de la chanson marocaine. Des tubes comme « Yak Ajarhi jrite oujarite » que le public, toutes générations confondues, continue toujours de réclamer mais également «Ghab alia lahlal», «Cheft lakhatem, Wa âjabni», et tout récemment encore « Latloumouni » et « Masar mikias » et des chansons qui ne meurent jamais telles «Yal bahhara» et «Nouara » et bien sûr les interprétations des oeuvres des grands chanteurs et chanteuses arabes : « Wa hyatek ya cheikh Massaoud » de Cherifa Fadel, celles de la défunte Warda, ou encore de George Wassouf, cheb Khaled et aussi des œuvres marocaines qui étaient interprétées par la regrettée Majda Abdelwahab comme « Hata fat el fout ». Dernièrement encore, à l’occasion du Festival Mawazine, Naima Samih a enflammé la scène, lorsqu’elle a investi l’espace Nahda à Rabat pour chanter aux côtés de deux autres chanteuses marocaines : Leila Ghofrane et Dounia Batma. Un trio représentant trois générations, et avec de nouvelles œuvres « Allah allik ya bladi », en plus d’une nouvelle chanson composée par Said El Imam, sans compter une belle reprise de feu Abdessadek Chekara. Une autre manière de démontrer que Naima Samih reste toujours une voix éternelle.