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La "Undécima" en Principauté avant le même record à Roland-Garros (27 mai - 10 juin): tel est l'objectif du "Taureau de Manacor", qui a écarté le Slovène Aljaz Bedene, 58e mondial, en deux manches (6-1, 6-3) et 1h18.
Ce n'est qu'un "début prometteur", a prévenu l'Espagnol. "J'ai encore du travail et beaucoup d'efforts à fournir pour être plus offensif", a ajouté au micro de Canal Plus Sport le N.1 mondial, opposé au Russe Karen Khachanov, l'une des valeurs montantes du circuit, en huitièmes de finale.
Sur la route de Roland-Garros, Nadal semble plus que dans les temps. Son retour précoce sur terre battue, début avril à Valence, en quarts de finale de Coupe Davis, lui a même permis de prendre de l'avance.
Après plus de deux mois sans compétition pour soigner sa jambe droite (psoas iliaque), le Majorquin avait rejoué comme si de rien n'était, infligeant une leçon de tennis aux Allemands Philipp Kolschreiber et Alexander Zverev (N.4 mondial).
Sur la Côte d'Azur où il a signé sa 64e victoire en 68 matches, son règne est presque sans partage depuis 2005, avec seulement trois éditions où son nom n'a pas été inscrit au palmarès (2013, 2014, 2015).
Par deux fois (2013, 2015), Novak Djokovic lui avait barré la route et avait fini avec la Coupe entre les mains. Le Serbe, qu'il pourrait croiser en quart de finale, serait encore son plus grand rival cette année s'il ne traversait pas une grosse période de doute depuis près de deux ans.
"La passion est toujours là", a-t-il assuré après son succès encourageant devant le jeune croate Borna Coric (7-6 (7/2), 7-5), un joueur accrocheur. Après une opération en février et une reprise prématurée aux Etats-Unis où il n'a fait que de la figuration (défaites d'entrée à Indian Wells et Miami), l'ancien N.1 mondial semble sur la bonne voie.
Tout n'est pas parfait. Neuf balles de match gaspillées, avant de conclure après 2h15, cela fait beaucoup pour un joueur de sa trempe. Son service, en outre, est perfectible. Le Serbe préférait, lui, retenir l'essentiel: "Après beaucoup, beaucoup de balles de match, je suis content d'avoir fini en deux manches."
La suite sera un véritable test et devrait en dire davantage sur son niveau. Ce sera face au N.7 mondial, l'Autrichien Dominic Thiem, considéré comme l'un des meilleurs joueurs sur terre battue. Lors de leur dernier affrontement, l'an passé en quart de finale de Roland-Garros, Djokovic avait sombré après un premier set équilibré (7-6 (7/5), 6-3, 6-0), lâchant alors la dernière couronne qu'il détenait encore en Grand Chelem.
Le Japonais Kei Nishikori lui aussi va mieux. Après son succès contre Tomas Berdych, finaliste en 2015, il a confirmé son regain de forme en écartant l'espoir russe Daniil Medvedev, après une "rude bataille" dans le premier set (score final: 7-5, 6-2). Eloigné des courts d'août jusqu'à fin janvier pour régler un problème de poignet, le Nippon semble seulement refaire surface.
Il aura un adversaire à sa portée en huitièmes de finale, le vétéran italien Andreas Seppi (34 ans) qui a écarté l'Espagnol Guillermo Garcia-Lopez (4-6, 6-3, 7-5).