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Suite à cette déclaration, certains ont considéré que le choix de la langue est une liberté individuelle et collective puisqu’une langue sert tout d’abord à véhiculer un message et à communiquer. D’autres pensent que l’emploi du français lors des rencontres des jeunes vise la promotion de la culture et la conscientisation, favorise la Francophonie au détriment de la langue officielle qu’est l’arabe.
Pour Ghassan Waïl El Karmouni, chargé des programmes jeunesses du Forum des Alternatives, l’Action jeunesse respecte la liberté d’expression de toute personne.
Rappelons que ce débat s’est déroulé vendredi 4 décembre, au cinéma 7ème Art de Rabat. Lors de cette soirée artistique et culturelle, les spectateurs avaient rendez-vous avec la diffusion de trois films documentaires réalisés par 11 jeunes qui ont été sélectionnés par le FMAS et formés par l’Institut spécialisé en cinéma et audiovisuel ainsi que la Faculté des sciences de l’éducation à Rabat. Ces jeunes ont passé 10 mois de formation en matière d’écriture filmique, réalisation, montage des images et tournage. Par la suite, ils ont travaillé sur trois films documentaires en rapport avec la notion du patrimoine matériel et immatériel marocain.
Ainsi, les films documentaires réalisés traitent-ils de la question de la musique urbaine, dite nouvelle scène, s’inspirant des compositions marocaines traditionnelles. Pour autant, le deuxième documentaire traite des expériences sociales et associatives de revitalisation des Casbahs –exemples de Casbahs Mehdia et Larach. Et le troisième retrace l’histoire et l’état actuel des Khettarat en tant qu’outil d’irrigation et système de gestion de l’eau favorisant une sociabilité au sein des régions concernées.
Les documentaires projetés ont marqué profondément le public présent, qui lors du débat, a affirmé que les images et sons exposés visent à éduquer et sensibiliser les citoyens, notamment les jeunes, autour de l’importance de la notion du patrimoine. Pour sa part, Ghassan Waïl El Karmouni a souligné que le projet vise à valoriser le patrimoine culturel marocain via l’expression de la jeunesse marocaine. Ajoutant que ce projet devrait participer à l’ouverture et à la promotion des espaces et maisons de jeunes qui devront abriter les prochaines projections. Quant à Mohamed Mehdi Benkhouja, jeune participant à ce projet, il a souligné que les documentaires réalisés peuvent servir de moyen pour conscientiser les jeunes dans les quartiers populaires défavorisés du pays.