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Dastis a été interpellé par Meri Pita députée du Podemos (parti d’extrême gauche) lors d’un débat au Congrès des députés (première chambre du Parlement espagnol). Elle a voulu que le gouvernement espagnol dénonce cette décision et «utilise les voies diplomatiques pour éviter qu’une multinationale porte atteinte au patrimoine naturel de cette zone», a rapporté le journal El Dia sur son portail électronique. La députée, qui représente les Iles Canaries, a prétendu que la décision du Maroc « viole les accords provisoires de 2005 concernant la délimitation des eaux entre l’Espagne et le Maroc ».
«Le développement et la prospérité du Maroc sont des objectifs légitimes que l’Espagne doit respecter», a affirmé le ministre espagnol, tout en niant catégoriquement la thèse avancée par la députée de Podemos. Selon le ministre, l’Espagne et le Maroc n’ont pas délimité leurs eaux territoriales, mais ils agissent conformément au critère de l’équidistance (méthode utilisée pour définir une délimitation maritime). «En appliquant ce critère, il est indéniable que ces eaux relèvent de la juridiction marocaine», a tenu à préciser Alfonso Dastis.
Le ministre espagnol a assuré qu’il a discuté à deux reprises avec son homologue marocain, Nasser Bourita. La première fois le 21 janvier dernier à Alger lors de la 14e réunion des ministres des Affaires étrangères du Dialogue 5+5 sur la Méditerranée occidentale et la seconde fois par téléphone le 29 janvier. Selon Alfonso Dastis, Nasser Bourita lui a expliqué que Rabat continuera le dialogue avec Madrid à propos de ce sujet «dans un esprit de respect et de confiance mutuelle».
Par ailleurs, à l’exception du Parti populaire (PP), les groupes parlementaires au Parlement régional des Iles Canaries, à savoir le PSOE, Podemos, Nouvelles Canaries (NC) et le Groupement socialiste gomérien (ASG), ont critiqué la passivité du gouvernement des Iles Canaries. Pourtant, ces groupes estiment que le gouvernement central espagnol n’a ni la légitimité morale ni politique pour demander au Maroc de faire cesser les prospections pétrolières au large de ses côtes maritimes, selon EFE. Pour cette raison, c’est le gouvernement régional qui peut mener des actions en vue de déclarer un sanctuaire marin international qui protège la biodiversité de cette région.
L’intervention du député du PP Miguel Jorge Blanco n’est pas sur la même longueur d’onde. Il a en effet défendu la souveraineté du Maroc pour réaliser des prospections pétrolières dans ses eaux territoriales. Ce que peuvent l’Espagne et les Iles Canaries, dans ce cas, c’est d’exiger que ces prospections se fassent dans des conditions de sécurité. «Exiger autre chose, c’est duper les Canariens», a-t-il assuré.